Using blends of cerambycid beetle pheromones and host plant volatiles to simultaneously attract a diversity of cerambycid species

We evaluated the attraction of native species of cerambycid beetles to blends of cerambycid pheromones and the host plant volatiles ethanol and a-pinene to determine whether such blends could be effective lures for detecting and monitoring multiple species. The complete six-component blend of pheromones included racemic 3-hydroxy-2-hexanone, 2,3hexanediol isomers, (E)-6,10-dimethyl-5,9-undecadien-2-ol and the corresponding acetate, 2-(undecyloxy)-ethanol, and racemic 2-methyl-1-butanol. Bioassays in east-central Illinois captured 3070 cerambycid beetles of 10 species, including four species in the subfamily Cerambycinae (Neoclytus acuminatus (Fabricius, 1775), Neoclytus mucronatus (Fabricius, 1775), Phymatodes lengi Joutel, 1911, and Xylotrechus colonus (Fabricius, 1775)) and six species in the subfamily Laminiae (Aegomorphus modestus (Gyllenhal in Schoenherr, 1817), Astyleiopus variegatus (Haldeman, 1847), Astylidius parvus (LeConte, 1873), Graphisurus fasciatus (DeGeer, 1775), Lepturges angulatus (LeConte, 1852), and Monochamus carolinensis (Olivier, 1792)). Beetles were attracted to their pheromone components within the blend, with inhibition only evident in one species. Host plant volatiles synergized attraction for some species, and synergism usually was attributed to ethanol, with a-pinene enhancing attraction only for the pine specialist M. carolinensis. The optimal strategy for targeting a broad range of cerambycid species would be to bait traps with a blend of several pheromones plus ethanol and a-pinene because synergism by these plant volatiles is critical for some species, whereas strong inhibition is uncommon. Résumé : Nous avons évalué l’attractivité de mélanges de phéromones de cérambycidés et de substances volatiles produites par les plantes hôtes, dont l’éthanol et l’a-pinène, pour des espèces indigènes de cérambycidés dans le but de déterminer si ces mélanges pouvaient servir de leurres efficaces pour détecter et faire le suivi de multiples espèces. Le mélange complet comprenant six phéromones contenait la 3-hydroxy-2-hexanone en mélange racémique, les isomères de 2,3-hexanediol, le (E)-6-10-diméthyle-5,9-undecadien-2-ol et les acétates correspondants, le 2-(undecyloxy)-éthanol et le 2-méthyle-1-butanol en mélange racémique. Les essais biologiques dans le centre-est de l’Illinois ont permis de capturer 3 070 cérambycidés appartenant à 10 espèces, incluant quatre espèces dans la sous-famille des cérambycinés (Neoclytus acuminatus (Fabricius, 1775), Neoclytus mucronatus (Fabricius, 1775), Phymatodes lengi Joutel, 1911 et Xylotrechus colonus (Fabricius, 1775)) et six espèces de la sous-famille des lamiiés (Aegomorphus modestus (Gyllenhall in Schoenherr, 1817, Astyleiopus variegatus (Haldeman, 1847), Astylidius parvus (LeConte, 1873), Graphisurus fasciatus (DeGeer, 1775), Lepturges angulatus (LeConte, 1852) et Monochamus carolinensis (Olivier, 1792)). Les cérambycidés étaient attirés par leur phéromone présente dans le mélange et une seule espèce était visiblement inhibée. Les composés volatiles produits par les plantes hôtes avaient un effet synergique pour l’attraction de certaines espèces et cet effet synergique était généralement attribuable à l’éthanol alors que l’a-pinène augmentait seulement l’attractivité pour le spécialiste du pin, M. carolinensis. La stratégie optimale pour cibler une vaste gamme d’espèces de cérambycidés consisterait à appâter des trappes avec un mélange de plusieurs phéromones accompagnées d’éthanol et d’a-pinène étant donné que la synergie de ces composés volatiles végétaux est essentielle pour certaines espèces alors qu’une forte inhibition est rare. [Traduit par la Rédaction]